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Une oeuvre de l'artiste américain Richard Harper à l'atelier

  • Photo du rédacteur: Maud Gayral
    Maud Gayral
  • 5 nov. 2022
  • 1 min de lecture

Suite à un dégât des eaux ce nu peint à Paris en 1988 a nécessité les soins de l'atelier, au programme : refixage et retouches

Les conséquences d'un apport d'eau sur une toile jeune et réactive sont d'ordre mécanique : la toile s'allonge puis se rétracte entrainant des contraintes dans la couche picturale qui commence par se décoller puis par tomber. Ce phénomène qui porte le nom d'écaillage dans le jargon des conservateurs-restaurateurs est l'un des plus inquiétant que l'on puisse rencontrer puisqu'il aboutit à la perte irrémédiable de matière picturale. 

Ce nu hyperréaliste a malheureusement connu ce scénario catastrophe. La matière picturale en soulèvement avec déjà quelques écaillages a été refixée pour rétablir l'adhérence à l'interface avec le support toile. Les lacunes ont été comblées par un apport de mastic et une retouche illusionniste. Au vu de la technique léchée du peintre, la retouche a été particulièrement précise et minutieuse... Les vilaines cicatrices du dégât des eaux sont définitivement oubliées et l'on peut à nouveau se perdre dans la contemplation de ce nu délicat et sensuel. 

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